Ahahaha (version méchant de film) hier j'ai réussi à tromper l'ennemi durant quelques minutes toutes les 3 heures afin de me remettre un peu à la créa!
Voici le faire-part de la crevette car vous aussi vous avez le droit à des mercis grâce à vos mimis com :)
Et après un an mois au régime popo/dodo/rot je peux maintenant crier victoire ... heu pourquoi victoire, non en fait juste crier tout court. Et je peux enfin rentrer dans ce monde fermé aux non-initiés et clamer haut et fort que oui un bébé ça vous change une femme!
Mais ça la change en quoi exactement?
Heu en loque, ouais ça c'est check. En vieille odeur de lait caillé, aussi. En suce-lolette pleine de déguelasseries de sol. En mucus au vomit. En zombi. En femme de 45 ans quand t'en a que 30.
Mais sinon? Ben sinon ça l'adoucit considérablement. Déjà que la mariage n'avait pas arrangé les choses, là je suis devenue une version guimauve de moi-même. Non, rassurez-vous je dis toujours des gros-mots (punaise, mercredi, casse-bonbons)(bon j'avoue il y a aussi des "on s'en bat les couilles" et "connard" qui partent aussi des fois et non j'ai pas honte!)(ah tiens, il faudrait que je dise "Morte-couilles" plus souvent, je trouve ça assez classe)(bref!). Mais quelque chose en moi, sûrement encore une histoire d'hormones à la con, fait que je vis les yeux dans les yeux avec mon Emi, mon bébé coeur, et que j'absous les manants de leur bêtise, voir même ... que je la dédeigne!
Pour vous montrer la différence, voici un texte du Moi d'avant; le Moi jeune et rebel qui n'a pas froid aux yeux, ni aux fesses; le Moi vomitif contre la fucking société ... mais cet ancien Moi, je l'aime. Je l'aime car c'est grâce à lui le chat en carton, le bébi crevette et la bague au doigt.
La ratée égocentrique
Petite chose insignifiante aux yeux du monde, elle se juge diabolique, mais ce n’est qu’un ramassis d’aberrations sociales qui s’immisce à mes cotés.
Chaque putain de jour.
Du haut de ses 34 kilos et ses presque 50 ans mal assumés, elle pense me faire peur avec des incantations sorties du « le satanisme pour les nuls ». Ne parlons même pas de ses regards meurtriers, aussi vides que ceux d’un thon anémique mort. Au lieu de ça elle ressemble à un chihuahua constipé en attente d’un os vermoulu à ronger. Elle est bien ridicule dans sa petite vie miniature où les alliances dépendent de ses intérêts, mais même là, elle se vautre magistralement. La finesse n’est pas de mise, le léchage de cul titanesque qu’elle opère n’est qu’une flagrante plaisanterie de sa perfidie de bac à sable.
Elle ne me fait même pas pitié, pour cela je devrais avoir un début de respect pour cette vieille peau flétrie qui suinte la méchanceté ménopausée. La seule chose qui pourrait réellement me troubler c’est l’intervention divine qui s’acharne à la rendre encore plus minable qu’elle n’y parait. Je renierais presque mon agnosticisme, pourtant à toute épreuve. Sa vie est à l’image de sa pauvreté mentale : vide et abjecte. Ses codes secrets téléphoniques, une mauvaise blague puérile. Ses sorts de magie noire, une prouesse vertigineuse de connerie. Son manège quotidien d’analyse des chiffres et des symboles n’a d’occulte que sa profonde ignorance de cette science.
Heureusement, son acharnement à être dénuée de toute forme de vie cérébrale, me fait passer de bons moments. Même son tempérament frustré par des années de frigidité cadavérique amène son lot quotidien de fous rires. Imaginez un hamster neurasthénique grattant frénétiquement les bords de sa cage dans l’espoir de se faire la malle, pitoyable et risible au possible.
Aboyant tel un roquet qui aurait perdu la raison, ses appels au loup planent dans l’air comme autant de mouches autour de sa vie de merde. L’ignorance est ma meilleure arme, son éviction le meilleur remède. En attendant ce jour béni, la mise au pilori est délectable. Le jus d’hydromel parait bien fade comparé à celui du sarcasme que je dirige contre elle sans vergogne.
Vieille fille puante, elle se croit indispensable, elle n’est qu’un quota parmi l’élite.
Ahahaha (version vieille conne qui a tout compris à la vie), ce bon vieux temps où pour vomir mon venin je me délectais à écrire des textes au vitriol qui ne servaient à rien d'autre, finalement, que de me donner un sujet de dissertation. Maintenant j'ai appris la vie, les mains dans le caca. Je peux dire que le Vietnam, à côté des 3 premiers jours à fleur de peau avec un bébé à la maison, c'est du pipi de chat asmathique. Et que le bonheur de voir sa chérie apprendre à faire un sourire vaut bien quelques cons dans son entourrage.
Bah ouais, parce que sinon on se dirait que la vie est trop douce et du coup on aurait rien à écrire de drôle sur son blog à l'abandon!